Problèmes en TV & Vidéo   Les produits lessiviels
Enlever les taches Monoxyde de carbone
A propos du cuir Le marquage CE

La Foudre

 

Depuis plusieurs années on vend, emballés sous blister des parasurtenseurs locaux pour faible énergie. Le consommateur, ne se doutant de rien, est convaincu d'avoir acheté un parafoudre à part entière. Il branche l'appareil dans la prise de courant pour protéger son téléviseur, sa hi-fi, ou son ordinateur. Au prochain orage il laissera la fiche de son appareil dans la prise de courant. Un jour il remarquera que ce système n'a pas correctement protégé son appareil électronique coûteux.

Il va se soi qu'un parasurtenseur pour faible énergie, n'est pas de la camelote. Il a bien évidemment son utilité. Mais la plupart des consommateurs ne savent pas comment utiliser ce dispositif. Souvent il s'agit de blocs multiprises qui se branchent tels quels dans la prise de courant. On a dès lors tendance à l'utiliser sans réfléchir à l'ensemble du système de protection contre la surtension. Pour pouvoir protéger une installation domestique contre les dommages résultant de

la foudre indirecte, il faut tenir compte de plusieurs facteurs. Tout d'abord, il y a la région dans laquelle l'habitation est située, ensuite, entre une habitation située en ville et une autre en rase campagne, il y a une nette différence. Dans ce dernier cas, il est plus probable qu'un éclair utilise l'habitation pour sa décharge. Si le bâtiment est équipé d'un paratonnerre extérieur ou s'il se trouve proche d'un haut bâtiment, il est fortement conseillé de prévoir une protection performante.

La protection contre la surtension doit se dérouler en plusieurs phases. En prévoyant un parasurtenseur général, une grosse partie de la vague de surtension est absorbée, de sorte que l'amplitude de la surtension est déjà assez réduite dans l'installation électrique du bâtiment. Pour les appareils très sensibles

dans l'habitation, comme le téléviseur le magnétoscope ou l'ordinateur, la surtension restante est encore trop importante, c'est alors seulement que   le parasurtenseur local pour faible énergie pourra être utile; celui-ci ne pourra jamais  absorber la première vague de surtension.

Bien des appareils sont dotés de plusieurs entrées ou sorties. Dans le cas d'un téléviseur nous avons le câble d'alimentation 220V et l'arrivée antenne en câble coaxial, de même pour un magnétoscope, pour un ordinateur on aura aussi une ligne téléphonique si on dispose d'un modem. Il faut à chaque fois protéger toutes ces connections. Une protection unilatérale n'a aucun sens.

Au moment de la surtension, il y a grand risque que la décharge se produise sur le raccordement non protégé. Dans le cas d'un télécopieur par exemple si l'alimentation 220V est protégée mais pas la ligne téléphonique il se peut qu'une décharge se produise entre la ligne téléphonique et la terre et vous pourrez opérer un classement vertical du fax! c'est à dire à la casse.

Pour garantir une bonne protection contre les surtensions il faudra utiliser toute une gamme de produits appropriés de manière à atténuer vague par vague la surtension,   l'emploi de parasurtenseurs locaux et autres fiches intermédiaires ne suffit pas. La vrai protection passe par un concept englobant l'entièreté du problème et non par l'achat de blocs locaux.

Combien de fois ne découvrons nous pas des consommateurs qui ont installé un parasurtenseur local sur une prise de courant sans terre....un comble, une dépense inutile. Ou bien vous faites un relevé de la situation avec un vrai électricien, ou bien vous déconnectez vos appareils, c'est le parafoudre le moins onéreux!

JOLIET Service
 

PRODUITS LESSIVIELS

Un bon équilibre dans les produits lessiviels dans les lave-linge et lave-vaisselle est primordial pour un bon résultat de lavage, mais c'est aussi meilleur pour les machines.

Court-circuit

Dans les lave-linge, les pannes les plus fréquentes concernent la pompe et la serrure électrique. La raison pour laquelle cette dernière "rend l'âme" est souvent liée au fait que le consommateur utilise trop de poudre. En utilisant trop de poudre, on provoque surabondance de mousse, surtout aux températures à partir de 60°. Lors du premier rincage, l'eau froide se mélange à l'eau chaude et augmente la production de mousse qui tend à sortir par le compartiment à poudre, et par ce fait il peut arriver que de l'eau pénètre dans la serrure électrique et provoque un court-circuit, ce qui peut aussi entainer une panne sévère dans le système de commande électronique

Dosage

Il y a une bonne dizaine d'années, les machines consommaient entre 100 et 120 litres d'eau par lavage, de nos jours à peine la moitié. Les produits lessiviels sont aussi de plus en plus concentrés, donc n'utilisez plus la même quantité que par le passé. On pense encore que la propreté du linge est proportionnelle à la quantité de produit utilisé, le surdosage a des effets très néfastes comme rendre le linge blanc plus gris, des lignes ou des taches blanches sur le linge foncé. Avec un produit liquide ce problème est moins présent, ces produits se mélangent plus facilement à l'eau que les poudres qui se dissolvent lentement.
Il n'est pas possible de donner un "dosage standard", ce dosage est fonction de la consommation d'eau, de la dureté de l'eau (une eau douce comme l'eau de pluie requiert moins de produit), cherchez donc le bon équilibre avec vos appareils , peut-être en commencant par consulter les emballages de produits lessiviels et réduire la dose indiquée de moitié pour ensuite à partir de là voir s'il faut augmenter la quantité ou pas; si le linge est "nickel" voir si l'on peut encore réduire le dosage.

Calcaire

Trop d'anticalcaire n'endommagera pas votre machine ni le linge et ne devrait être nécessaire que pour des lavages à partir de 60° car le calcaire ne se dépose pas aux températures plus basses. Donc pas d'anticalcaire systématiquement.

Lave-vaisselle

Dans ce cas, trop de produit n'aurait d'effet que sur la vaisselle, pas sur la machine. Il ne faut pas augmenter la quantité de produit si la vaisselle est plus sale, ce sont les divers programmes et températures qui se chargent de faire la différence. 8 fois sur 10 un mauvais lavage vient du filtre qui n'a plus été régulièrement nettoyé ou au mauvais empilement de la vaisselle.
Si l'eau est dure, il est indispensable d'utiliser du sel régénérant et non du sel de cuisine qui a des grains trop fins et attache trop facilement: après un temps ces dépots vont durcir, obstruant la passage du sel et empêchant du coup le détartrage.
Il s'avère important d'utiliser la même marque pour le produit de lavage, le liquide de rinçage et le sel, en effet ces produits ont étés developpés en fonction l'un de l'autre.
En principe le liquide de rinçage se dose tout seul, mais sur la plupart des lave-vaisselle modernes, on peut régler la consommation soi-même. Si le dosage est trop important les couverts prennent un éclat bleuté et si le dosage est trop faible la vaisselle ne sèchera pas bien (goutelettes et coulées).

Monoxyde de Carbone

Méfiez-vous du monoxyde de carbone, chaque hiver, les intoxications au monoxyde de carbone (CO) refont leur apparition. C'est un gaz inodore et incolore, le CO passe dans le sang via les poumons et perturbe le transport de l'oxygène.
Les appareils responsables sont principalement les chauffe-bain au gaz (65% des cas) ainsi que les chauffe-eau au gaz (13%) ou au charbon (12%) disposant d'un tirage non adapté (conduit d'évacuation désuet ou bricolé...).
Certaines règles sont à respecter pour obtenir un tirage satisfaisant en toutes circonstances.
1.- Comme les gaz de combustion sont plus chauds que l'air, ils ont tendance à monter, le conduit doit être le plus vertical possible et on évitera les coudes à angles droits.
2.- Le débouché du conduit doit se trouver hors des zones de suppression, c'est à dire éloigné du toit, d'un arbre, d'un mur....
3.- Il serait bien venu de placer un "chapeau" antirefouleur pour protéger le conduit des intempéries
4.- Si le conduit présente une section exposée au froid, il doit être suffisamment isolé afin d'éviter le refroidissement exessif des gaz.
Même avec un bon conduit d'aération, il est possible d'avoir un léger refoulement, faîtes vérifier votre matériel par un vrais professionnel, ne laissons aucune part à l'amateurisme pour l'installation de ces appareils ainsi que leur réparations et réglages.

Le marquage CE

Quelle différence entre la marquage CE et les marques de qualité ?

Cette mention CE est obligatoire et imposée par les directives du Conseil de la communauté Européenne.
Le marquage CE ne se substitue en aucun cas à une marque de qualité. En Belgique, les agents du ministère des Affaires économiques peuvent sur cette base autoriser la libre circulation. Le fabricant appose le marquage CE sur les produits et ce faisant engage sa propre responsabilité. La conformité de sa production n'est pas contrôlée par une instance indépendante (conformité aux normes nationales ou internationales sur le plan de la securité et des prestations).
En cas de litige, le fabricant est uniquement tenu de ne produire que les éléments techniques à l'appui de sa bonne foi.

La marque de qualité n'est pas une obligation légale, c'est le fabricant qui se l'impose à lui-même.
Les marques CEBEC, KEMA, VDE, NF-USE, IMQ, etc...sont la garantie que les produits sont conformes aux normes. Les produits sont testés dans un laboratoire agréé avant leur commercialisation et la conformité de la production est contrôlée par des inspections périodiques sur les lieux de fabrication.
Les normes sont élaborées dans les commissions nationales et internationales pour garantir la sécurité et les prestations d'un produit suivant des règles qui ont fait leurs preuves.

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